Des conditions photographiques parfois difficiles

vign02Ces conseils et remarques concernent les « touristes éclairés » qui iront visiter ces magnifiques contrées durant la courte période estivale. Du reste, nous sommes toujours allés en Arctique l’été.

Nous n’avons jamais fait de séjour durant l’hiver (mais peut-on photographier grand-chose au cours de la longue nuit polaire?!), et ni de trek comme certains « aventureux ou aventuriers » avec pulkas, dormant sous tente, avant la fonte des glaces à la recherche d’un record sportif (voir alors un site de vrais trekkeurs: arctique.chez-alice.fr).

Attention vous allez vouloir tout photographier !

 

Cet univers est tellement différent de notre quotidien ; dans certaines régions vous serez charmés par ces paysages « englacés », par cette banquise aux millle facettes, ailleurs vous découvrirez les Inuits et leur double culture mêlée, traditionnelle et également si occidentalisée ; ici une montagne abrupte, là un iceberg avec des déclinaisons de bleus et des scintillements, tiens un ours polaire, ou ailleurs un grizzli, et là une petite fleur, puis la toundra, et enfin des paysages de glaciers innombrables à perte de vue… vous serez donc confrontés à de multiples situations, avec une envie de tout immortaliser, de ramener avec vous et de partager avec d’autres, ces belles aventures visuelles.

Quelles sont les spécificités de la photographie en Arctique?

Tout d’abord on se heurte à des conditions climatiques inhabituelles, on utilise à des transports atypiques (les zodiaques dans les croisières expéditions : canot à moteur à fond plat pour 10 à 12 personnes) pouvant être instables quand on prend des photos; d'autant plus que l'on souhaite réaliser LA PHOTO++, en général de l’ours, du morse, du phoque et autre plantigrade ou mammifère, photo qui se veut exceptionnelle, alors que l’on ne maîtrise pas forcément la technique.

Ainsi on doit affronter:

Des conditions climatiques difficiles et changeantes:
  • une grande luminosité par beau temps, surtout en bateau et en zodiac où la règle des 100 s'applique sans restriction (ISO bien sûr!)
  • le brouillard avec une petite pluie fine voire battante, un vent qui se lève, adieu les petits ISO, il ne faut pas hésiter monter et monter encore les ISO.. attention au bruit
  • la pluie va nous obliger à protéger ce matériel sophistiqué, tout en gardant une liberté de mouvement des doigts pour affiner les réglages
  • le froid, dont il faut impérativement se protéger, une paire de sous gants en soie, une paire de gants polaires fins et en cas de nécessité absolue la paire de gants "de ski", mais là adieu les photos...prendre au moins une à deux paires de gants fins de rechange, ils se mouillent facilement dans les zodiacs car on peut ête amené à tenir la corde pour se tenir, il peut y avoir un peu d'eau dans le fond des zodiacs.
Une instabilité relative des zodiacs: cette rubrique est détaillée dans l'article photographier en Arctique à bord d'un zodiac
Des conditions de prise de vues contraignantes:

Elles sont très variées, changeantes de façon brusque et très souvent innattendues, comme par exemple:

  • la rapidité du vol des oiseaux
  • l'éloignement des mammifères, parfois leur fuite rapide
  • le vêlage inattendu d'un glacier

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Bon à savoir

On ne peut pas aller partout sur le globe.

Si on en a la chance bien sûr rien ne vaut l'expérience de terrain.

On peut cependant participer en direct à la vie animale en les regardant agir grâce aux web cams installées de part de le monde, dans des lieux de plus en plus reculés: faites un tour par exemple avec les ours de Katmaï qui se régalent de leur pêche aux saumons, c'est EN CE MOMENT, en juillet, ensuite ils vont sur un autre spot pendant le mois d'août, pour réappaaraître en septembre.

KATMAI NATIONAL PARK, BROOKS FALLS (chutes de la rivière Brooks) en Alaska: http://explore.org/live-cams/player/brown-bear-salmon-cam-brooks-falls#sthash.3KtZvrLx

Dans "anecdotes et contes"

Illustration du conte inuit "la femme squelette"Le conte inuit de la femme squelette

Elle avait fait quelque chose que son père désapprouvait, mais dont personne ne se souvenait. Toujours est-il que son père l'avait traînée jusqu'à la falaise et précipitée dans la mer. Les poissons avaient mangé sa chair, dévoré ses yeux. Et elle gisait sous les eaux, son squelette ballotté par les courants.

Un jour, arriva un pêcheur. En fait, ils étaient plus d'un à pêcher à cet endroit, mais celui-ci avait été entraîné bien loin de chez lui et il ignorait que les pêcheurs des environs se tenaient à l'écart de cette crique, disant qu'elle était hantée.

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